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handicap' hey!

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handicap' hey!
10 mars 2009

Je connais enfin les règles du tennis!

Ouais bon ok je sais ça a pas grand chose à voir a priori avec la préorientation et le crp, ni même avec les handicapés et pourtant...
Bon commençons par ce matin, atelier de dessin industriel, pas grand chose à raconter sur cet atelier, je me souviens encore plutôt pas mal de mes cours de technologie et de dessin technique, du coup ça roule plus ou moins tout seul, bien sûr il y a des erreurs, qui n'en commets pas? Mais dans l'ensemble j'estime me débrouiller de façon correcte sur ce domaine et donc je travaille sans pression, encore qu'une des pièces à dessiner me donne plus de fil à retordre que prévu.
Bref, venons en aux règles du tennis, ou plutot a l'atelier qui m'a permis de faire leur connaissance: l'expression orale. Tout a commencé par un peu de théorie sur les bases d'une bonne communication professionnelle, en quelques points concis nous avons put (re)voir le language corporel, les intonations de voix et d'autres principes fondamentaux à un bon échange. Cette partie théorique bien que très très rapide est réellement interressante. Puis vient le premier exercice, ayant pour but de tester la capacité de mémorisation, pas de chance aujourd'hui je suis fatigué et mon résultat s'en ressent. La base du travail est d'écouter trois fois d'affilé un court texte puis on reçoit le même texte en imprimé mais ce texte contient des "trous" qu'il nous faut remplir. J'avoue que là je pense clairement l'avoir planté dans les grandes largeurs, au temps pour mon égo.
Et nous attaquons le gros du travail: l'expression orale devant un groupe.
Nous avons un petit quart d'heure maximum pour définir un thème de notre choix, un plan d'exposition et ensuite nous devrons passer tour à tour parler devant le reste du groupe sur notre sujet. Chacun donnera ensuite son avis sur la prestation effectuée et la formatrice concluera en donnant ses observations.
Comme je m'y attendais, Philou nous a parlé de la chose dont il se souvient le mieux: son accident de moto. Etonnament il a été assez concis et clair, là ou nous avions tous peur de le voir s'étendre sur le sujet durant des heures. Puis vint le tour de Daniel (notre nouveau dont je vais parler bientot) qui exposa ses week-end de pêche entre amis, de façon très détendue et bon enfant. Laurence exposa les méfaits du tabac de façon très tranchée, heureusement que nous nous connaissons tous, sans quoi dixit la formatrice elle aurait put être mal interprétée... Mais Laurence expose ce qu'elle pense comme elle le pense et c'est aussi pour ça qu'on l'apprécie.
Puis notre maman spirituelle à tous a parlé de l'association handicap international où elle est bénévole, à moins qu'elle ne soit passée avant Laurence, bref, elle nous a longuement expliqué leurs actions et leurs objectifs, ce fut pour le moins instructif et itnereressant, si je n'étais pas aussi loin du siège auvergnat j'aurais probablement adhéré*.
Puis ce fut à mon tour de parler du journalisme sur internet, concernant les jeux vidéos mais aussi le journalisme sur internet en général (hors sites professionnels du genre le figaro et l'équipe).
J'ai eut droit à des appréciations plutôt bonnes et mon égo est remonté, du coup je vais continuer à écrire encore un moment, et, qui sait, peut être même parler un jour derrière un micro...
Et le tennis? et bien ce fut le dernier exposé, celui de sébastien, le plus long et certainement le plus passionné. A la fin, non seulement j'avais enfin compris comment on compte les points au tennis mais en prime je connaissais les principales techniques, les principaux coups et terrains de tennis existants. Mieux, nous avions tous un peu envie de sortir taper dans une balle!!
En résumé, ce fut un après midi instructif sur le plan professionnel, qui nous a permis de cerner nos carrences et avantages en tant qu'orateur mais aussi sur le plan personnel, nous nous connaissons tous un peu mieux, nous avons appris des choses et des liens tout neufs se sont créés il me semble.
Vraiment la journée fut très agréable :D

*note pour plus tard: faire un article au sujet de cette association

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9 mars 2009

Troisième semaine, premier jour

Allez ce matin, une fois n'est pas coutume, nous n'avons pas atelier mais évaluation écrite et orale. Ca vaut bien de faire un petit message non?
D'abord a quoi ca sert cette évaluation?
Beinh elle va permettre par la suite aux formateurs, une fois arrivé en quatrième semaine, de faire un point sur nos capacités en français histoire de savoir si il y a besoin ou non de remise à niveau sur ce point là avant de nous engager dans une formation concernant notre projet professionnel.
Ok c'est bien joli tout ça mais... comment on s'y prends pour évaluer ce niveau de façon assez précise?
Déjà cela part du principe que nous y mettrons du notre, que le test sera fait consciencieusement et du mieux possible, si on le bacle, les résultats seront faussés et pourraient fausser par la suite les dés pour ce qui est de la mise en place ou non de notre projet (je le dit parceque le groupe de préorientation qui a fini la semaine dernière a eut ce cas justement, quelqu'un qui avait baclé le boulot et qui avait des retours négatifs par la suite quand à son projet, c'est bête)...
Ensuite les exercices sont répartis en deux catégories, ce matin nous traitions l'écrit. Un panel de textes plus ou moins compliqués et de question s'y rapportant permettaient de juger de notre capacité de compréhension de ce que nous lisions (très simple hein, niveau bepc environ) et notre capacité à ressortir une information, si possible de façon structurée. Ensuite, une lettre a écrire selon des consignes précises, puis un plan nous permettant d'indiquer par écrit un itinéraire simple et logique permettaient de tester notre capacité logique et rédactionnelle simple. Puis un argumentaire en 10 lignes succintes affinait le travail sur le plan logique tandis qu'une rédaction a partir d'un point de départ basique (il est 10h du soir, on sonne a la porte de monsieur laurent, racontez la suite) approfondissait le coté rédactionnel/imagination.
Des questions subsidiaires concernant la conjugaison, le genre des mots et leur type ont aussi été fournies pour les plus rapides qui auraient terminé la première partie du test auparavent.
Au bout des 4h imparties, les copies ont été ramassées et seront lues et analysées par les formateurs en parallèle avec nos travaux en atelier tertiaire, ce qui fournira une bonne base pour juger notre niveau en français et ainsi nos éventuels besoin en remise à niveau.
Cet après midi, atelier projet, nous verrons bien ce qui en découlera :D

Après midi projet donc, dont je sort tout juste à l'instant. Entre parenthèse la seconde semaine n'a pas fait encore l'objet d'un article et j'en suis désolé, cela viendra plus tard, quand j'aurais le temps, certainement pas avant ce week end. Je profite de sortir de la réorientation et d'être dans le train avec des souvenirs tout frais pour parler de cette journée qui vient de s'écouler. Voila ça c'est dit, maintenant revenons a l'atelier projet, encore une fois axès sur des définitions pour que nous nous approprions les notions de compétences, de projet professionnel, de mêtier et tout ce qui en découle. Bref, une scéance de projet pour la grande majorité semblable aux autres jusqu'à ce que nous passions aux entretiens individuels avec Mme Piroux.
Et là on a vraiment l'impression que les choses s'accélèrent, on met des mots sur nos idées d'avenir, on défini nos limites, tant physiques que plus personnelles comme mon impossibilité de me déplacer pour suivre une formation a longue distance...
Bientôt le bilan sera fait suite à nos premières semaines d'atelier et on nous définira un référend projet, on fera aussi le point sur notre projet personnel et sa faisabilité, cette scéance individuelle m'a permis de prendre conscience de la proximité de cette première échéance et de mon incapacité à me projeter dans un avenir à court et moyen terme, ce que je vais devoir travailler rapidement si je veux voir mon projet aboutir (et déjà être validé par l'équipe de formateurs...)

Voila pour la journée, uen journée sommes toute assez vide contrairement à certaines autre, demain je m'attaquerait au dessin industriel pour la troisième fois puis nous ferons l'évaluation d'expression orale, en groupe, cela promet d'être pour le moins interessant avec les personnalités tranchées de notre groupe.
A noter qu'une toute nouvelle promo de préo est arrivée aujourd'hui, ça fait curieux de se dire qu'on est plus les petits nouveaux...

8 mars 2009

Le handicap kesako et coup de gueule

J'en remet une couche mais ce sujet me tiens clairement beaucoup à coeur:
la définition du handicap.
Alors oui il y a les handicaps visibles, les gens en fauteuil, ceux qui ne peuvent plus bouger de leur lit, les amputés etc...
Mais c'est la partie émergée de l'iceberg, celle qui se voit et à laquelle les gens pensent. Tout n'est pas aussi simple, le handicap est par définition un état physique ou psychique causant une gène durable et conséquente dans la vie quotidienne et a fortiori dans la vie active, on peux donc y faire passer a peu prés tout et n'importe quoi. Le second point important est la notion de durée. Une personne handicapée subit ces gènes sur une longue durée, la plupart du temps c'est même à vie.
A la lumière de ces éléments on peux déjà se rendre compte que le nombre de handicapés présent en france est bien plus important que ce que l'on pouvait imaginer au premier abord.
C'est là qu'entre en compte la notion de degrès de handicap, qui définit les droits des handicapés à une pension ou a des stages/emplois en ESAT. Franchement je ne connait pas la manière dont sont attribués ces degrès et je ne me risquerais pas à en parler trop avant, mais dans l'ensemble il faut savoir qu'on distingue deux grandes familles de handicapés: les handicapés lourds, ceux que vous remarquez au premier coup d'oeil et les autres, ceux qui ne sont pas forcément flagrants mais qui sont beaucoup, beaucoup plus nombreux. Parmis ceux ci on croise des dépressifs chroniques, des malades longue durée, des gens souffrant de problemes osseux et/ou musculaires incurable etc...

Et maintenant le pourquoi de ce deuxième post traittant de ce sujet: hier j'étais à la gare, sur le parking, attendant mon chauffeur quand j'ai vu une personne se garer sur une place handicapé sans avoir d'écusson indiquant une personne handicapée. Question d'habitude je suis allé voir cette personne pour lui demander si oui ou non elle attendait un handicapé. Réponse de l'interressée: non mais il n'y a pas d'handicapés ici de toute façon donc c'est pas important...
Deux remarques à ceci, premièrement même si ce n'est pas visible quand on me regarde, je suis moi même une personne handicapée et j'ai besoin d'avoir accès à ces places, ne pouvant pas me tourner correctement pour entrer dans une voiture garée sur une place dite pour personne "normale". Seulement comme je ne suis pas en fauteuil, comme je ne boite pas, que j'ai mes deux mains, mes deux pieds, on ne tiens pas compte de tout ça et je suis considéré souvent comme un affabulateur voir un parasite de la société et franchement c'est usant.
Secondement et quand bien même il n'y aurait pas eut de personne handicapée dans le coin à l'instant ou la personne se garait, franchement qui pouvait lui assurer que pendant le quart d'heure qui allait suivre aucune personne handicapée n'allait avoir besoin de cette place? un mec en fauteuil au volant de sa voiture (sisi ça existe), ne va pas se pauser en double file pour descendre de sa voiture en attrapant son fauteuil, aller voir le pare brise des voitures qui squattent les places handicapées pour éventuellement demander aux dits squatteurs de dégager, cela demande trop de temps et d'efforts pour des résultats trop souvent négatifs, donc le handicapé reprendra la route et galèrera à trouver une place pas forcément adaptée, quitte a mettre sa santé en danger en descendant de véhicule coté route certaines fois, tout cela parcequ'une personne valide aura trouvé "plus commode" de s'approprier temporairement une installation prévue pour les handicapés...
Bref s'il vous plait pensez à tout ça la prochaine fois que vous verrez une place handicapée libre et à priori plus pratique pour vous que la place 200mètres plus loin, pensez au fait que ces 200mètres ne sont pas une gène si importante comparé à ce que les handicapés qui ne bénéficieront pas de la place en question subiront...
Merci à vous ^^

8 mars 2009

Seconde semaine, nouveau départ

Déjà le début de la seconde semaine, comme le premier jour, je ne sais pas du tout ce qui nous attends, nous n'avons pas eut nos plannings et du coup ne savons pas où nous orienter. Déjà dans le train je ressent de l'impatience, j'ai hâte de commencer, de découvrir de nouvelles choses cette semaine, et accessoirement de retrouver tout le monde et les cappuccinos extra sucre qui sont devenus ma drogue principale, surplantant même le tabac ...
Il faut dire aussi qu'on a pas vraiment le temps de fumer et que quand on le prends le froid extérieur nous en décourage souvent...
Bref, me voila avec les autres après quelques heures de route, attendant qu'on nous dise ce que nous sommes sensés faire aujourd'hui et de façon plus générale dans la semaine...
Au bout d'un moment, le responsable des préos, monsieur geay, nous apporte les plannings hebdomadaires et c'est le choc, les quatre premières heures sont consacrées à la menuiserie, je craque à l'idée de voir le calvaire de vendredi recommencer et je refuse d'y aller. On me demande d'attendre dans le hall quelques minutes et notre responsable me reçoit. Après discussion rapide avec lui, nous convenons que j'irais en menuiserie mais uniquement pour faire un travail théorique. Le poids ressenti s'envole, je comprends enfin qu'on ne m'impose rien, que si je ne me sent pas capable de faire quelque chose il suffit de le signaler et qu'on me l'amménagera. Je le savait déjà, mais sans réellement l'avoir itnégré, ce coup ci c'est bon, mes doutes et mes peurs s'envolent dans le courant de la matinée alors que j'enchaine les calculs de cotations et les dessins techniques de menuiserie et que les autres membres du groupe (dont un petit nouveau dont je parlerais plus tard) font des découpes, des croix, des entailles et des assemblages divers et variés qui serviront aux autres ateliers. Je suis d'autant plus content que je sait que l'après midi sera consacré à la bureautique où je compte bien terminer le programme hsitoire de pouvoir ensuite m'occuper plus sérieusement d'aider les autres qui galèrent un peu sur excel.
Le soir venu, alors que nous rentrons, je suis confiant, j'ai terminé le programme bureautique comme je le voulais, j'ai put faire atelier menuiserie sans m'esquinter le dos, notre groupe est réellement agréable (mention spéciale a philou qui de façon tout à fait involontaire nous offre quelques fous rires en partant dans des monologues inarrétables quand il parle aux formateurs, sa façon d'accaparer le dialogue me rapelle énormément sheldon dans la série the big bang theory).
J'ai hâte de poursuivre cette seconde semaine...

8 mars 2009

ARCHOS 5, compagnon de voyage

Parceque je ne compte pas non plus parler uniquement du crp (le prochain article arrive dans la journée à ce sujet je pense), je vais ici parler un peu de mon compagnon de voyage actuel: l'archos 5, de la marque archos (curieux non? :p).
Alors c'est quoi ce truc? beinh déjà c'est un super réveil qui sonne tous les matins avec le fichier audio et ou vidéo de mon choix. Rien de plus énergisant qu'un générique saint seyia au réveil je vous assure, surtout quand on se lève aussi tot que moi.
En réalité, l'archos est principalement un lecteur vidéo/audio largement au niveau des derniers ipods, le mien possède une mémoire de 60go ce qui est largement suffisant pour l'usage que j'en fait. Contrairement aux ipods, il lit de nombreux formats vidéos et audio il est donc inutile de réencoder les fichiers avant de les transferer ce qui est un vrai bonheur.

archos_5_live_01

L'interface est supeerbement conçue et franchement ce lecteur est tout proche de la perfection pour les gens qui voyagent beaucoup. Mais seulement rpoche vu que certains défauts viennent sévèrement entacher le tableau:
Tout d'abord le choix des matériaux qui marquent rapidement et très facilement, attendez vous a voir des micro rayures très rapidement, quand bien même vous en prendrez grand soin...
Ensuite la prise casque qui en règle générale est assez mal fixée aux autres éléments et oblige donc a renvoyer la machine aux usines pour qu'ils y fassent un point de soudure afin de remédier aux nombreux problèmes son que cela occasionne.
Pour continuer je parlerais du chargement qui d'origine ne peux se faire que par usb et qui dure de nombreuses heures, il faut acheter des éléments supplémentaires pour pouvoir se brancher sur secteur et recharger le lecteur en deux heures environ...
Enfin il faut parler des nombreux bugs du systeme qui engendrent des freezes intempestifs au cours des lectures de films ou de jeux en flash, mais ceci tends à se corriger au fur et à mesure des upgrades du système et ne devraient plus être que de l'histoire ancienne prochainement.
Dans l'ensemble ce lecteur payé 18€ sur rueducommerce (avec un abonnement chez bouygues mais vu que j'en avais besoin toute façon...) donne plus que satisfaction et je ne saurais que trop le conseiller pour les nombreuses possibilités de divertissement qu'il offre aux voyageurs. (et je n'ai pas parlé de l'affichage de photos, de la lecture de pdf etc...)

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6 mars 2009

Première semaine, le saut dans le vide

Ce n'est que le lendemain que je doit affronter le rythme qui sera le miens pour les prochains mois: levé tôt, très tôt même, puis moto, train, bus avant d'arriver sur les lieux... un vrai parcours du combattant que je dois reproduire le soir, le tout en pleine nuit dans le froid pour la partie en deux roues...
Toujours est il que me voila à attendre la navette le premier jour, seul devant l'hébergement mis à disposition des gens le souhaitant, je sort un petit cigarillos et je l'allume quand je vois béatrice arriver, sourire au lèvre, et venir me saluer. Je me sent d'un coup moins seul et j'accepte avec plaisir sa conversation. Nous serons rapidement rejoints par sébastien et laurence accompagnés de jean-phi (non c'est décidé ce sera philou, c'est encore trop long là). Tous réunis nous discutons tranquillement, petit groupe au milieu de la foule des autres voyageurs attendant la navette, des gens qui demeurent pour moi des inconnus, étrangers à mon univers, vers qui je n'arrive pas à aller, surement la faute à ma timidité.
Puis voila le bus, juste assez grand pour contenir un certain nombre d'entre nous, certains devront certainement rester sur place et se faire emmener par un second bus à 10h00, aussi nous nous dépechons de monter trouver une place, pas envie de rater notre premier atelier pratique: bureautique.
Le bus arrive au crp sur le coup des 8h00, ce qui nous laisse une petite demi heure avant le début des hostilités, nous buvons donc un petit café en grillant une clope pour les fumeurs et en profitons pour faire mieux connaissance, décidément j'aime ce groupe et ces gens. Je commence déjà à leur accorder ma confiance et cela me plait de renouer des liens avec des gens que je peux cotoyer physiquement, j'avoue même que quelque part, malgrès mon inconfort a ne pas être chez moi, malgrè l'absence de ma femme, ce matin j'avais quelque part envie de venir ici. Je sent que ces 12 semaines vont me faire du bien, je ne sait pas pourquoi mais je suis étrangement confiant aujourd'hui.
Et nous voila tous dans l'atelier bureautique animé par un ancien analyste programmeur reconverti dans la formation, une personne à qui je vais pouvoir parler de mes passions et de mes rêves et qui pourra les comprendre, je l'aime bien, même si certaines piques d'humour qu'il lance semblent vexer béatrice (cela se confirmera par la suite, elle n'a pas aimé du tout ^^).
Nous allons travailler sur exel, soit, je ne connais pas vu que ça me branche absolument pas mais au moins j'aurais un clavier entre les mains donc ça me va. Un gros classeur indiquant les exercices et la marche à suivre devant nous, nous nous lançons dans le vie, dans ce premier atelier.
Rapidement je comrpends le fonctionnement d'exel (berk vraiment j'aime pas) et je fonce à toute allure histoire de finir les exercices de ce fichu classeur. A mes cotés, les amis ont un peu plus de mal, chacun ayant un niveau plus ou moins bas au niveau de l'informatique. Autant que possible je tente de les guider et de les aider dans leur utilisation du logiciel, tout en faisant attention à ne pas faire les exercices à leur place, histoire de ne pas fausser les tests, d'autant que je ne suis pas certain de tous les avoir réussits, ce qui se confirme par la suite après correction. J'ai réussi le fond des exercices, toutes mes formules sont justes mais comme toujours, courant à l'essentiel, j'ai carrément omis tout ce qui est de la mise en page et autre "futilités". Il me faut corriger ça rapidement sans quoi je vais passer mon temps à me faire allumer mais bon, dans l'ensemble je suis satisfait de ce premier atelier, d'autant que j'appréhende énormément celui de l'après midi: la tapisserie...
Le midi arrive, nous sortons dans le calme de l'atelier et ils se dirigent vers le self tandis que je décroche mon portable pour appeler a la maison, je me sent de nouveau seul et triste, cela me ramène aux années collège où je trainais seul en permanence ainsi qu'à mes années de sdf où je vivais isolé au milieu des gens, j'étouffe de solitude et de crainte...
Je bois de nouveau un café pour faire passer cette impression amère et je vais m'allumer une clope. Rapidement, béatrice me rejoint et nous discutons, d'un coup je me sent revivre et une grosse vague de gratitude envers elle m'envahit, plus tard, laurence dira qu'elle est la maman de notre groupe, c'est exactement ça, toujours présente et prête à nous aider si elle le peux...
Et c'est reparti pour la tapisserie, beaucoup de théorie et de calculs pour une découpe de pièces de tissu, cela me va, je peux le faire et du coup je prends confiance. Mon dos ne m'a pas encore trop fait souffrir mais je le sent tendu, aussi quand vient l'exercice pratique d'arrachage de semences (petites points utilisées en tapisserie), je décide de travailler en binome plutot que d'etre seul, avec laurence nous accomplissons notre travail (enfin presque, il resque 4 semences quand l'atelier termien) et c'est la fin de cette seconde journée.
Suivront dans la semaine une évaluation de maths, un autre atelier projet, un atelier tertiaire avec de multiples exercices de logique, de calculs, d'organisation et arrive le vendredi, demi journée seulement, atelier menuiserie.
Ce premier contact se passe extrèmement mal, le formateur ne semble pas comprendre ce que je lui dit en parlant de ma colonne vertébrale, il me dit de me faire soigner, nous fait faire des exercices physiques et répétitifs qui me forcent ensuite à me poser au sol, le dos à plat contre le mur histoire de le relacher un peu et d'atténuer autant que possible la douleur. Ces quatre heures seront pour moi un enfer, d'autant que je bacle entièrement le travail demandé a cause de la douleur pour ensuite regarder les collègues faire leur boulot de façon correcte pour certains voir excellente pour sébastien et philou, sébastien s'appliquant énormément et philou semblant dans son élément ici, au milieu des scies, maillets et ciseaux à bois.
Cette semaine se termine enfin à 12h30, heure à laquelle je quitte le crp pour deux journées et demi de repos nécessaires à mon dos. Malheureusement cela me laisse une impression très amère concernant cette première semaine, impression qui me poursuivra tout le week end et qui m'empêchera d'apprécier le retour au crp le lundi suivant, mais j'y viendrais prochainement.

 

En conclusion et pour mon dernier post avant au moins demain, cette première semaine a été un concentré d'émotions mais sutrtout un réel changement dans ma vie a moi personnelle. Auparavent, je vivais seul, isolé dans ma bulle et mes seuls contacts étaient des internautes qui, bien qu'étant de véritables amis (julie, manu, densha je vous aimes) n'avaient aucune réalité physique et d'un coup je me suis retrouvé plongé dans un univers bien réel lui, où je n'avais que deux choix: m'adapter et avancer ou le refuser et m'écraser lamentablement. Ce fut un véritable saut dans le vide sans aucune certitude et pour le moment cela semble bien partit pour me permettre un atterissage en douceur, surtout grâce à notre groupe (nommé le groupe 4 tant que j'y pense, des fois que j'y fasse référence plus tard) qui est réellement extra.

6 mars 2009

Premier atelier: projet

Et nous voila tous réunis devant le hall donnant sur notre salle de "projet" une notion qu'aucun de nous ne comprends encore mais qu'on va nous faire rentrer dans le crâne, qu'on le veuille ou non, histoire de nous préparer à la suite. Et là arrive une petite dame souriante, aux cheveux roux, au visage rayonnant qui se présente comme étant madame piroux, notre formateur en chef dirons nous. Pour commencer, nous nous présentons de nouveaux, nous, notre formation, nos rêves et notre passé professionnel. Comme le matin, Jean-phi nous gratifie d'un récit tout en longueur qui tarde à se terminer, certains d'entre nous lèvent les yeux au ciel, la formatrice l'écoute patiemment même si on sent au bout d'un moment qu'elle aimerait avancer un peu. Puis chacun notre tour nous nous livrons à cet exercice avant qu'elle nous explique plus en profondeur les rouages du crp, son organisation et sa politique interne. Interessante discussion que je ne traduirait pas ici, ceux qui se lanceront dans une réorientation le découvriront bien assez tot.
Nous visitons aussi le crp, découvrant par la même occasion les ateliers d'horticulture de ceux qui viennent ici suivre la formation longue durée du même nom mais aussi des salles organisées pour certaines en véritables petites usines (pour la mécanique entre autre) qui nous permettront de travailler dans de bonnes conditions.
Et vient le premier exercice qu'elle nous donner, un exercice qui nous parait facile, rapide et sans heurts, naifs que nous sommes! Trois petites questions qui vont entrainer de longues discussions passionnées:
définissez la notion de projet, quelles étapes sont nécessaires à sa validation et enfin qu'êtes vous prêts à y investir?
Nous sommes répartis en deux groupes presque égaux: béa et moi d'un coté, les trois autres de l'autre, histoire de faire une reflexion croisée par la suite. Et effectivement l'idée est bonne tant nos réponses se chevauchent, se croisent et se contredisent parfois toout en se complétant et en étant au fond toutes justes.
Le premier débat repose sur le coté personnel/professionnel du projet dont nous parlons, le personnel entre t il en ligne de compte? et le projet est il obligatoirement très net, comme un mêtier evident ou encore très flou, bref ces questions nous feront débatre jusque 16h30, heure de la fin des ateliers et du départ des bus vers l'hébergement et les gares.
Cette première journée me laisse épuisé, c'est clair, mais rassuré sur de nombreux points: la structure est humaine, nous sommes un groupe très hétéroclite mais qui semble pouvoir fonctionner et même si l'univers ou nous évoluons actuellement nous est étranger, j'ai remarqué que nous avions déjà pris quelques marques...

6 mars 2009

Premières heures en préo

Et nous revoilà à mon jour de rentrée après un très très long détour dans mes propos je l'admets mais bon, il fallait bien expliquer la notion de handicap pour que vous saisissiez mes autres propos à venir.
Premier jour, j'ai décidé histoire de pas arriver à la bourre de me faire emmener (mon trajet normal comprends une partie en deux roues, suivie d'un train puis d'une navette, 3h30 de trajet...) et me voila, ma femme au volant, mon bébé dans son siège auto en train de gazouiller et un pincement au cœur à l'idée de les laisser aussi longtemps, une journée complète, moi qui me suis toujours occupé d'eux, ai attendu ma femme a la maison etc, je me retrouve de l'autre coté du miroir et ça fait franchement bizarre.
Et nous voila devant le CRP, petit bâtiment a priori perdu en plein milieu d'un gigantesque parc superbement entretenu, au moins j'aurais de l'herbe bien verte où me poser :D.

Et j avance le long de l'allée, le cœur lourd d'avoir vu ma famille rentrer vers la maison, je marche au milieu d'inconnus qui semblent tous se connaitre, rien n'est fait pour nous indiquer, à nous autre les nouveaux, où il faut se réunir. Finalement un homme assez jeune m'indique qu'il est responsable des nouveaux "préos" et qu'un petit dej' m'attends au self, il m'indique une vague direction et disparait dans la foule. Suivant la direction, je fini par trouver le self et 6 autres nouveaux qui y sirotent un café en discutant un peu. Vache, je pensais qu'on serait plus nombreux, on sera que 8??
En fait non, on ne sera que 5, deux d'entre nous partent en AEB, une formation dans le bâtiment... moi qui m'attendais a des salles de classe, à une structure digne d'un lycée je ne comprends plus rien et visiblement je ne suis pas le seul. On nous avait demandé d'être là dès 8h30, il est 9h30 passées et on est toujours a boire des cafés quand l'homme qui m'avait renseigné plus tôt apparait, nous demande nos régimes alimentaires et repart en trombe, puis revient dix minutes plus tard, nous demande de le suivre et s'engage dans le labyrinthe des couloirs pour nous faire entrer dans une salle et nous demander de nous asseoir: ça commence enfin.

 

Premières heures, ou la peur et l'enthousiasme se mêlent devant les explications de Mr Geay, le responsable des "préos". Nous allons passer dans de multiples ateliers, de la mécanique a l'expression orale et écrite en passant par la tapisserie d'ameublement tous les 5 (et bientôt 6, une nouvelle arrivée étant prévue) sous l'observation de chacun des formateurs, tous professionnels dans leur matière, afin qu'ils évaluent nos capacités, notre potentiel et nos différents problèmes. A la suite de ces 4 premières semaines, nous aurons un premier entretien avec notre formateur référent et toute l'équipe du CRP qui nous permettra d'établir les bases d'un projet de reconversion adapté a ce que l'on aime et à nos compétences et freins. Ensuite, s'ensuivront 8 semaines supplémentaires pour préparer ledit projet, tenter des stages, trouver une formation etc...
On nous explique aussi les règles du CRP, très simples au final vu qu'on les retrouve dans toutes les communautés professionnelles: respect d'autrui et de l'équipement indispensables, absences non justifiées réprimandées par une retenue sur rémunération etc... A notre disposition en cas de problème, nous pouvons nous adresser au psy local, à une assistante sociale spécialisée et même à un docteur qui reste en permanence dans les lieux! Bref toutes les conditions sont réunies pour nous permettre de nous reconvertir et de grandir encore un peu, d'apprendre de nouvelles choses aussi, surtout pour moi qui ai des domaines très peu variés d'activité dans ma vie personnelle.

Une petite entrevue de groupe avec la directrice adjointe qui nous répète les mêmes règles plus tard, la sonnerie de 12h30 sonne pour nous indiquer qu'il est l'heure de partir manger au self. Ne mangeant pas le midi, je suis seul dans les couloirs et je me promène, sirotant un cappuccino extra sucre du distributeur du coin (cela va dev enir ma drogue dans les semaines à venir).

Je suis assez nostalgique de mon chez moi, de mes amis et de mon jeu online qui me manquent durant ces longues minutes de solitude. Bien sur je peux regarder une vidéo sur mon lecteur portable (archos 5 si vous voulez savoir, j'y reviendrait dans un billet), je peux appeler ma femme (ce que je ne manque pas de faire d'ailleurs), lire un livre même mais cela n' n'empêche pas que je me sente encore étranger à ces bâtiments, à cette vie qui démarre.
13h10, les membres du groupe sortent du self et grillent une clope en attendant le début du premier atelier au nom énigmatique: projet.

Il est temps pour moi de vous les présenter vu que je vais en parler certainement très souvent au cours des semaines à venir:Tout d'abord celui qui passe le moins inaperçu, jean-philipe (dorénavant je le nommerais jean-phi, ou philou, ou le vieux, bref je vais abréger son nom parce que c'est quand même vachement longuet à taper), cheveux blancs, voix qui porte, humour assez particulier et souvent salace, il porte toujours le même foulard rouge autour du cou et la même veste en cuir usée par les années, ce qui lui donne un air de vieux motard, ce qu'il est d'ailleurs (encore que je ne considère pas vraiment les conducteurs de harley comme des motards, ni comme des pilotes d'ailleurs.... patapay pitié).
Cela fait à peine quatre heures que nous nous connaissons et déjà je connais une bonne partie de sa vie tant il aime en parler et nous faire connaitre qui il est et qui il a put être. A priori sa vie n'a pas été facile et rose tous les jours, il a connu de nombreux déboires sentimentaux et plus matériels qui le poussent à se comporter de façon très rustre, certainement pour se protéger, si on se comporte de cette façon, il y a peu de chance de voir les autres se rapprocher et donc par la suite peu de chances d'être déçu, quelque part je le comprends ayant vécu les mêmes choses, mais bon des fois c'est très lourd quand même.

Ensuite, pour continuer avec les hommes, je vous présente sébastien: tondu sur le haut du crane, le sourire communicatif aux lèvres, la voix douce, c'est un ancien plombier que son dos et ses genoux ont trahi et qui rêve de pouvoir se relancer dans la vie active après cette réorientation. C'est un manuel, ça se sent, mais c'est aussi une personne appliquée, soigneuse et quelqu'un avec qui je me sent tout de suite des affinités, je sais déjà que je peux le considérer comme un ami.

Et maintenant, place aux femmes de l'équipe: tout d'abord béatrice, cheveux longs, lunettes sur les yeux, paquet de django qui dépasse du sac à main, elle ressemble à toutes ces femmes dites "normales" qu'on croise dans la rue jusqu'à ce qu'on lui parle et là on réalise que cette femme est réellement une personne extraordinaire, dévouée depuis sa plus tendre enfance à sa mère handicapée, membre d'organisations caritative, elle est toujours ouverte aux autres et a le coeur sur la main. De sa voix sourde elle m'expliquera plus tard qu'elle souhaite devenir assistante de vie, même dans son mêtier elle veux encore s'ouvrir aux autres et les aider et cela force mon admiration. Malheureusement pour elle j'ai un peu l'impression parfois qu'elle oublie de penser à elle et c'est triste quelque part...

Et enfin la meilleure pour la fin: laurence, petit bout de femme énergique venue de l'aveyron pour suivre la réorientation, elle sourit peu mais quand ça arrive, c'est son visage entier qui s'illumine et nous ne pouvons que sourire à notre tour. Je ne sait pas de quoi elle souffre, ce qui l'a amenée ici et pour tout dire je m'en fiche, si elle n'en parle pas c'est qu'elle n'y est pas prête et cela me va, les autres semblent d'ailleurs du même avis que moi. Toujours est il qu'elle, son énergie, ses discussions, apportent une certaine cohésion au groupe.

 

ps: si certaines personnes citées dans cet article souhaitent en être effacées qu'elle me fasse signe et je modifierais mes articles en fonction...

6 mars 2009

Pourquoi un titre comme celui là?

Ouais je sais ce blog a un nom carrément bizarre et vu que j'en suis conscient et que je vais y avoir droit si je suis lut, autant couper court aux remarques:
je suis au courant ça veux rien dire, c'est tout pourri etc etc etc mais déjà j'avais pas d'idées, il y a encore une heure j'avais même pas en tête celle de créer un blog c'est dire...
Maintenant tant qu'à faire de trouver un titre a l'arrache j'aurais put peut être tenter de trouver une idée plus originale qu'un pseudo jeu de mot mais voila, je sort d'une journée en préo (comme vous le découvrirez bientôt) et je suis assez fatigué et donc flemmard je l'admet ^^
En plus, en y réfléchissant ce titre est pas complètement nul, il reflète bien ce que je veux faire: parler des handicapés, parler aux handicapés (qui souvent refusent d'admettre qu'ils le sont par fierté) mais jamais pour s'apitoyer, plutôt pour retracer mon propre parcours qui débute et qui me dirige vers je l'espère une nouvelle vie plus souriante. Je veux pouvoir interpeler certaines personnes, en réveiller d'autre et partager avec la majorité ce que je vis et vais encore vivre dans les jours à venir.

6 mars 2009

Entrée en matière

Après deux semaines passées dans un CRP (centre professionnel de réadaptation professionnelle) je peux commencer à en parler il suffit de remplir un dossier, et vu que je trouve le sujet intéressant j'ai décidé d'ouvrir ce blog.
Alors déjà pourquoi un crp? comment on se retrouve paumé dans ces bâtiments? En fait c'est assez simple: ces centres sont réservés aux personnes handicapées reconnues par la MDPH. Pour être reconnu il suffit de remplir un dossier, avec entre autre l'avis d'un médecin et ensuite d'attendre, selon la MDPH concernée cela peux durer un certain temps, certaines, dont celle dont je dépends (63) sont surchargées de demandes.

Revoyons déjà la notion de personne handicapée: rayez tout de suite l'image du handicap ultra visible et flagrant, dans 99% des cas le handicapé ne se distingue pas des autres a part sur quelques détails (il ne tiendra pas bien sur ses jambes, restera assis, gardera une main dans sa poche en permanence etc...), rayez aussi l'idée souvent tenace que handicapé signifie amoindri, ce n'est que rarement le cas aussi, le handicapé compense son problème en travaillant différemment, en affinant ses autres capacités et au final peut tout à fait abattre autant de travail qu'un individu dit "normal".
La définition du handicap est vaste, et au CRP on croise indifféremment des personnes atteintes de maladie longue durée assez lourdes que des anciens maçons dont les genoux ne supportent plus la profession, faute a des rotules mal en point...

Voila, alors donc j'ai moi même rempli le dossier personnes handicapées pour une colonne vertébrale en très sale état suite a un accident de moto en juin 2008 et le dossier a été traité en fin novembre où on m'a convoqué pour une commission afin de débattre sur mon cas. Souffrant d'un handicap "modéré" par opposition aux personnes mentalement instables ou très lourdement handicapées physiquement (fauteuil roulant par exemple) je ne pouvais pas prétendre à une admission en ESAT (centre organisés en petites industries entièrement aménagées pour les handicapés lourds qui y travaillent contre salaire), ni à une pension d'invalidité, vu mon ancienne profession(cuisinier), il fallait que je me réoriente et de ce fait le CRP de Saint-amant-tallende m'en offrait la possibilité, la commission et moi tombions d'accord très rapidement sur cette orientation. Ce qui nous mène ensuite a deux mois d'attente sans nouvelles de la commission avant de recevoir les courriers et dossiers d'inscriptions. Derrière, tout s'accélère, il faut organiser les trajets, préparer quelques affaires, faire les vaccins et certificats médicaux indispensables etc...

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